La réconcialiation

Fiston faisait du lyrage 101 ce soir. Super a-gré-a-ble. S'il a trouvé la façon pour me faire mordre la lèvre inférieure en guise d'impatience, c'est la bonne. Disons qu'il y a eu beaucoup de gros soupirs ce soir de ma part. Je suis littéralement intolérante face au lyrage.

Vient pour coucher fiston, ce qui depuis un bon 2 semaines est rendu un vrai charme, et c'est la crise. Un espèce de retour dans le passé, projetée en direct vers de mauvais souvenirs de dodos compliqués.

Je laisse brailler fiston, va me chercher une bière ( je dois bien en boire 4 par année, celle là en faisait partie) et je vais voir ailleurs si j'y suis, histoire de recrinquer ma patience.

Après un bon 15 minutes, je me décide d'aller voir fiston dans son lit. Je le prend, le serre dans mes bras, lui chuchotte des mots doux dans l'oreille... Il a la tête posée sur mon épaule et hocquette, parce qu'il a beaucoup pleurer.

Je le dépose dans son lit, en flattant son ventre et en lui disant qu'il va faire de beaux dodos, en vrai bon grand garçon qu'il est.

"Dis-moi je t'aime".

"Non!"

Je souris. Je souris parce qu'il me dit toujours "non" quand je lui demande. Il me rend mon sourire, Un petit sourire entre 2 hocquets parce qu'il a trop pleurer.

Je reste silencieuse... je flatte son petit ventre, la tête appuyée sur ses barreaux de lit.

"Maman?"

"Oui, mon lou?"

"T'aime..."

J'ai pleurée.