C'était ce soir que je devais aller à l'exposition de Nicolas... L'idée de me présenter là me rendait complètement malade... Ce n'était pas de voir Nicolas, tout gris, dans sa tombe, alors que je l'ai toujours connu, bronzé, les joues rouges...
C'était de faire face à sa mère, son père et son frère. Des parents aux yeux vides, qui reçoivent depuis des heures des sympathies... Qui donnent des pognées de main, des accolades et qui consolent même les autres... Des parents dont le corps est là mais l'esprit semble avoir suivi celui de leur fils...
C'était de faire face à son frère, qui venait de perdre son ami, son "partner" en affaire et surtout, la seule fatrie qu'il avait. Nerveux, émotif, le mot tendre pour les autres mais sourd à ceux qu'on pouvait lui dire...
C'était ça qui me rendait malade... J'ai certe beaucoup de peine pour Nicolas, sa vie s'est arrêtée brusquement, alors que tout lui souriait... Mais j'avais encore plus de peine pour les survivants de Nicolas, ceux qui allaient devoir continuer à vivre sans lui...
J'en discutais avec ma soeur... La perspective de perdre mon fils me rend malade... Devoir le perdre, je me demanderais bien comment je ferais pour continuer mon bout de chemin... À la seconde où je l'ai eu dans mes bras, je n'ai pas pu concevoir vivre sans l'avoir dans ma vie... Je ne sais pas comment je pourrais supporter de voir les gens défiler devant moi, sans hurler de douleur... C'était peut-être pour ça que les yeux de ses parents étaient vides... Ils étaient là, sans y être...
J'envie ceux qui perçoivent la mort de façon sereine... Pour ma part, le sujet à lui seul est angoissant... Étant de nature à "pour croire je dois le voir", je ne suis donc pas rassurée par le simple fait de "croire" qu'il y a un paradis pour moi... La fin en soit m'angoisse beaucoup...
Et vous, quelle est votre relation face à la mort?
mardi 16 octobre 2007
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8 commentaires:
la mort fait partie de la vie! quand tu perds tes parents tu deviens orphelin, mais quand tu perds un enfant... rien s'explique!
Même si nous allons tous mourir un jour ( c'est peut-être la seule justice en ce bas monde ) ça me met toujours mal à l'aise lorsque je me rends à des funérailles.
Quoi dire, quoi faire face aux survivants ?
Je crois qu'il faut laisser parler son coeur dans ce genre de situation. Ça peut paraître cliché mais je crois que c'est notre meilleur guide.
Pour moi bonne, mais si l'un de mes enfants décédaient, je serais tellement déchirée, j'en aurais pour un temps à me remettre de la perte d'une partie de soi.
Présentement, ma soeur préférée n'en a plus pour longtemps et j'appréhende ce moment, nous sommes si proches l'une de l'autre, je ne sais comment je vais réagir à sa mort, même si je m'y prépare.
Sympathies à tous.
Bon mercredi "Mercredi" et bisous xoxoxo
Quand mon chum s'est suicidé, j'ai compris que je n'avais pas peur de ma propre mort, mais de celle des gens que j'aime. Continuer à vivre sans eux, ça fait mal et on est désorienté.
Par contre, ce que j'ai peur, c'est de souffrir avant ma mort, comme la plupart des gens je crois.
J'ai toujours été élever dans les salons funeraire ou les cimetiere puis -ce que mon pere faissait un travail morbide .
Jeune je savais se que le mot dissait . Je me cache pas que j'ai toujours eux peur de perdre mes parents ... aujourd'hui sa serais de perdre mon chum , mon pere et mes grand -parents qui me ferait le plus mal , mais on sais tous au fond ,au bas fond de nous qu'on finira par oublié non pas les beaux moments passé avec cette personne mais bien les moments de tristesse et d'engoisse , de peur et de chagrin .
Je vous conte un fais . Dernierement j'ai perdu une amie puis ensuite j'ai perdu ma belle mere dans un laps de temps assez cour merci , ma blesseure de josée n'était pas encore souder , ensuite est venu la morde de ma belle mere celle qui à ete une mere pour moi pendant 1 ans et demi , j'ai souffer .Je voulais pas le croire nis le voir je voulais rien entendre et aujourd'hui deux mois plus tard je peux vous dire une chose je m,ennui de elles j'y pense souvent , je pleure parfois puis c'est correct car au fond .. elles aurait pas aimée que je souffre ou que je pleure , alors je me tien forte pour elles .
Mais c'est jamais facile ... pour n'importe qui . Mon voisin ferais une crise cardiaque que je serais toute boulversé, ou si il devait arriver quelle que chose à mon neveu je sais pas comment je le prendrait ... mais faut se soutenir puis se dire que la vie doit continuer et que sa sois Josée, Nicolas , ma belle mere ou autre je suis sur qu'au fond se qui souhaite le plus c'est que vous viviez se que cette personne n'a pas pus vivre.
Ouff! J'ai le frisson à lire ce billet... Je réagis très difficilement à la mort et surtout aux survivants... Aux funérailles de mon grand-père j'ai ris toute la soirée pour ensuite tellement pleurer que j'ai fait une mini dépression alors je n'imagine même pas mon enfant ou mon mari ....
Quand j'ai commencé à sortir avec mon chéri, on était près de la fête des pères. Je lui annonce tout bêtement ce que je vais faire avec mon père. Puis, je lui demande si lui, il va voir le sien.
Il me réponds alors "il est mort".
Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise.
Je n'arrive tellement pas à imaginer un membre de ma famille décédé. J'ai peur de ne plus les voir. J'aimerais mieux partir avant.
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