vendredi 6 juillet 2007

idiolescence

Vous connaissez l'idiolescence? Cette période ingrate qui déforme le corps humain ainsi que son esprit? Mon gars n'a que 8 mois. Je me permet présentement de narguer ma soeur qui est aux prises avec un idiolescent de 15 ans. Je ne devrais pas trop la narguer car un jour, ce sera moi qui sera aux prises avec cette race étrange dont je faisais partie jadis.

Si vous saviez ma gêne lorsque je lis mes anciens journaux intimes qui datent de 1991 jusqu'à 1999. Voici quelques anecdotes persos de ma propre idiolescence.

J'ai déjà voulu fuguer avec une copine à moi parce que mes parents étaient, selon la définition d'une idiolescente de 15 ans, des monstres d'incompréhension dotés d'un sens de l'injustice extrême. Nous avions commencées à mettre des "cannages" de côté, histoire de nous préparer une provision... jusqu'à ce qu'on réalisent que c'était particulièrement pesant et poche de manger des pois pas cuits. Et puis, on a abandonné l'idée lorsqu'on a réalisées que le mois de janvier n'était pas l'idéal pour fuguer :)

J'avais déjà planifier de transformer ma chambre en espèce de bunker pour idiolescents, dont je ne serais sortie que pour prendre ma douche... et pour fêter mon anniversaire et toutes les autres occasions durant lesquelles j'aurais pu avoir des cadeaux. :P

J'ai défendue avec beaucoup de véhémence mon droit de sortir avec le pire crétin maniaque et dérangé parce que "c'était moi choix et c'était ma vie"! Et j'ai fait aussi une méga crise à ma mère parce que je voulais aller le voir alors qu'il était interné à l'hôpital psychiatrique. Ma mère ne comprenait rien à l'amour! ( en fait, j'ai cromprise plus tard que c'était parce qu'elle m'aimait qu'elle s'était braquée contre moi et que c'était moi qui, finalement, ne comprenait rien à l'amour.)

J'étais une vraie idiolescente, convaincue que je détenais la réalité et que j'étais la victime de tous les autres qui ne savaient rien à ce que c'était la vie, selon MA définition.

J'ai vieillit, heureusement. Je suis maintenant la maman de ce qui deviendra sûrement un jour, mon pire cauche-mort!

Le plus absurde c'est que mon travail est de gérer, entre autre, tout pleins d'idiolescents mais je suis convaincue que lorsque ça sera mon tour de gérer mon "monstre", je serai tout aussi démunie que les autres.

D'ici là, je vais continuer à observer les interventions de ma grande soeur avec son grand et prendre des notes.

Et je vais prier pour que fiston ne soit pas à 1 dixième de ce que j'étais!

Et si un jour mon fils me dit que je ne suis qu'une vieille croûte qui ne comprend rien, je replongerai dans mon journaux intimes et je lui prêterai... Qui sait, même si c'est une autre époque, celle de l'ère des dinosaures, il saura que moi aussi, un jour, je détenais la vérité!

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Je suis désolé tout le monde passe par là, fais juste prier pour qui soit moins pire que moi et tu devrais t'en sortir.

plume_de_fee a dit...

hahaha J'aime l'expression! Des jeunes adultes en formation...on devrait peut-être leur fournir un macaron comme quand on commence chez Mc.Do. oh!hihihi

Mercredie a dit...

À Vincent je réponds: si j'ai survécue à toi, je présume donc que je peux survivre à n'importe quoi... ou presque!!!

À Plume de fée je réponds: Oui, j'aime bien le concept des macarons ou un peu comme chez Wal Merde, les employés qui portent un "name tag" sur lequel il est inscrit "spécialiste en service à la clientèle", les idiolescents pourraient en porter un sur lequel il serait inscrit: "Spécialistes en l'art de faire chi..." :D